Une éternité que je n'étais pas passée sur ce blog.

Je l'avais presque oublié.

J'avoue qu'il en est quasi de même concernant mon compte sur le site libertin.

Principalement à cause de contraintes professionnelles. Et les fêtes de fin d'année aussi.

ça ne me manque pas plus que ça.

Mais comme je l'ai déjà dit plusieurs fois chez moi le côté libertinage c'est souvent tout ou rien.

On va dire qu'en ce moment mon coeur balance fort pour le rien.

Et puis il y a eu aussi quelque chose qui m'a pertrubé ces temps-ci.

"Mon amant virtuel"... le fameux...

Celui que je n'ai pas encore vu et pour qui je brûle de désir.

Les échanges se sont faits plus présents.

Pas forcément que du cul d'ailleurs (même peu en fait).

Se connaître.

Se découvrir.

Se lâcher.

Etre franc.

Parler de tout et de rien.

De nos vies...

Puis le piège s'est refermé sur moi alors que je ne m'y attendais pas.

Le revers de la médaille d'être trop proche de quelqu'un qui est si loin.

Et puis entretenir une relation virtuelle avec un futur plan cul. Chose que je n'avais jamais faite auparavant.

Surement par principe.

Celui de ne pas s'attacher vraiment au risque de se perdre et de tomber peut-être amoureux.

Et bien j'y suis tombée les deux pieds dedans.

Le désir charnel est toujours présent. Ce sont les sentiments qui sont venus s'incruster là-dedans qui ont foutu le bordel.

Le bordel dans ma tête, dans mon coeur, dans mon ventre... dans mon couple (enfin pour l'instant j'arrive à maitriser).

J'essaie parfois de me convaincre moi-même que c'est la faute au net. Que ce connard exacerbe juste ce que je ressens!

J'essaie de me dire que de toutes façons je ne suis pas son genre.

Trop petite, trop loin, trop en couple.

D'ailleurs il cherche la future femme de sa vie sur des sites de rencontres "normaux".

Je suis jalouse que ces femmes soient trop grandes, trop près, trop disponibles.

Je me déteste de ressentir tout ça pour lui. D'avoir des papillons dans l'estomac à chaque sms, chaque mail, chaque appel, chaque cam.

J'essaie de me résonner et de lui trouver tous les défauts de terre.

Trop buté sur certaines choses, trop geek, trop pas intéressé par moi finalement.

Malgré ça mon coeur ne veut rien savoir.

Je me fais violence chaque matin quand je pense à lui, chaque instant où je rêve d'être dans ces bras.

Je suis peut-être dingue.

Maso.

Maso de vouloir aller le voir quand même pour être sure de moi.

Mais peut-être qu'il sera en couple d'ici là.

Peut-être qu'il faudra que je me fasse une raison.

Peut-être faudra-t-il que je l'oublie vite.

Mais en attendant il est là.

Dans une musique que j'écoute, dans le style d'un mec que je croise dans la rue, dans chaque petites choses qui peuvent me faire penser à lui.

Il faut que je me reprenne en main je crois et que je devienne enfin raisonnable....