C'est avec des souvenirs de cette soirée troublante que j'ai commencé ma journée.

Seb était parti et je savais très bien que je ne le reverrais pas de si tôt.

J'avais décidé de me le sortir de la tête assez rapidement et j'ai passé ma journée entre les promenades dans Marseille et la chambre d'hôtel.

D'ailleurs la chambre embaumait son odeur.

C'était plutôt agréable.

Par moment je me disais que d'avoir caché les vraies motivations de ce w-e à l'Homme n'était pas bien.

A d'autres moments je me disais: "Il vaut mieux avoir des remords que des regrets!".

Des remords j'en avais... un peu, mais j'aurais surement plus regretter le fait de n'avoir jamais vu Seb un jour.

Et c'est avec cette sensation-là que je me suis trimballée toute la journée.

Encore plus quand j'avais l'Homme au téléphone en lui mentant sur ma soirée de la veille.

La journée s'est passée...

Le soir je retrouvais mes amis pour manger un morceau quelque part, puis nous sommes allés boire un coup dans un bar très sympa sur la corniche.

Je pensais moins à mon mal aise et j'étais ravie de cette soirée entre amis qui me changea les idées.

Il était déjà tard.

Puis mon téléphone vibre.

Un texto.

De Seb.

"Tu es où? Tu fais quoi?"

J'étais partagée entre la joie de voir qu'il ne m'avait pas déjà oublié et le fait que mon trouble est revenu aussi sec.

C'est le sourire jusqu'aux oreilles que je répondis: "Je suis avec des potes dans un bar sur la corniche".

"Tu en as pour longtemps?"

"Je sais pas du tout. Pourquoi?"

Quand j'ai écrit ce "Pourquoi?", j'avoue que j'espérais une réponse bien précise de sa part... réponse qui n'a pas tardé.

"Je suis avec des potes aussi. Sur le Vieux-Port, pas loin de ton hôtel. Je peux te rejoindre après?"

J'étais un peu déstabilisée.

Pour moi c'était clair que la nuit précédente serait la seule que je passerais en sa compagnie. J'étais surprise mais contente de savoir qu'il avait envie de me revoir.

"Je sais pas pour combien de temps j'en ai. Je t'envoie un texto dès que je pars si tu veux?"

"Ok, ça marche. Je t'attendrais devant ton hôtel!"

A partir de ce moment-là, je me souviens avoir regardé l'heure presque toutes les 10 mn. C'est une amie qui me ramenait à l'hôtel et je me voyais mal lui demander de me raccompagner quand je l'aurais décidé.

1 heure c'était écoulée depuis le dernier texto.

Puis celui-ci.

"Je suis devant ton hôtel. Je t'attends. J'espère que tu n'en as pas pour trop longtemps. Je suis à moto. Il gèle!"

Et c'est un peu à contre coeur que je lui ai dit: "Je pense qu'on ne va pas trop tarder. Si tu n'as pas le courage d'attendre tant pis. Rentres chez toi. Je comprendrais."

"Non, non. Je patiente. J'ai trop envie de te voir. Vraiment. Tu te feras pardonner en me tenant chaud quand tu rentreras."

Et là, c'est moi qui n'avais plus de patience. Ce dernier sms m'a achevé. Le trouble avait laissé place à l'excitation de le revoir et l'impatience.

On a fini par partir. Dans la voiture je ne tenais plus en place et les textos fusaient pour retenir mon amant au maximum. 3/4 d'heure qu'il attendait dehors au froid.

C'est presque en courant que je me dirigeais vers l'hôtel. Mes yeux le cherchaient du regard. Au début je ne l'ai pas vu de suite, ensuite je l'ai aperçu de l'autre côté de la rue grogui de froid.

Il vint à ma rencontre. Il m'embrassa comme un amoureux n'ayant pas vu sa complice de la journée. Il me serra dans ses bras et nous sommes montés au chaud dans la chambre.

Il se mit sur le lit, se sentant à l'aise comme s'il était chez lui. Il m'attrappa par la main et m'enlaça contre lui.

La nuit fut tendre et caline.

Nous nous sommes endormis l'un près de l'autre comme la veille. Mais cette fois-ci, je me laissai aller et ne pensai à rien.

Le lendemain matin, il a fallu se lever malgré nous. Je devais reprendre le train et retourner à ma petite vie.

"Si tu veux partir, vas-y. Je dois ranger mes affaires. Rien ne te retient."

"Non je reste avec toi. Je veux profiter de chaque minute avec toi jusqu'à ce que tu partes."

Autant vous dire que je ne savais que répondre à ça... donc je me suis tût.

Au moment de partir de la chambre, il prit mes sacs sans que je lui demande. Il me tint la main jusqu'à l'accueil.

Arrivés dehors, il me demanda si je voulais qu'il m'amène à la gare.

Je refusai poliment. Il me prit dans ses bras une dernière fois et me dit: "Si tu reviens sur Marseille surtout ne m'oublies pas. Je le prendrais très mal si tu venais sans m'en avertir."

Je lui dis un "Oui" timide et le le remerciai pour ce week-end secret.

Et l'Homme dans tout ça? Et que s'est-il passé ensuite?

J'ai finalement avoué mon w-e à l'Homme quelques temps plus tard. Bizarrement il a voulu savoir tous les détails chauds et croustillants du w-e. Je me suis abstenue de lui raconter tout le reste.

Pour ce qui est de Seb, je suis toujours en contact avec lui. Quelques textos de temps en temps. MSN. On s'est juré de se revoir bientôt. Il m'a avoué que j'ai été le meilleur coup de toute sa vie et que forcément, même s'il a une copine aujourd'hui, il avait encore en tête ce w-e et qu'il y pensait souvent.

Moi je me souviendrais toujours du très troublant Seb, celui qui m'a fait tourner la tête le temps de 2 nuits. C'est d'ailleurs pour cette raison que j'hésite à le revoir.

Seb était un très beau jeune de 23 ans que j'avais rencontré sur un site non libertin.

Je m'étais inscrite sur plein de sites, dans le but de multiplier mes chances de faire de jolies rencontres.

Par contre il croyait que j'étais célibataire, et je ne sais pas pourquoi mais je n'ai jamais démenti.

C'était un vrai charmeur.

Le genre de mec dont le sourire et les mimiques me faisaient complètement chavirer.

Il était conscient de ses atouts.

Un vrai petit démon sous ses airs d'ange.

Il habitait Marseille.

2 heures de route nous séparaient.

Au début, je n'avais pas forcément programmé de le rencontrer IRL.

Mais à force de se chercher à la cam, sur msn et par textos, on a fini par être frustré tous les 2.

Puis on a commencé à évoquer une rencontre.

Sur Marseille.

Il y avait quand même 2 problèmes à régler.

Le premier et non le moindre, c'était que l'Homme n'était pas au courant.

Il savait que j'étais inscrite sur plein de sites, mais va savoir pourquoi, je lui ai caché Seb.

Je crois que je voulais cette rencontre juste pour moi, sans camescope entre nous.

Le 2ème soucis qui découlait du 1er, c'est que Marseille c'était pas la porte à côté et qu'il fallait donc que j'y reste au moins 2 jours.

Il a fallu donc je trouve un subterfuge pour m'y rendre un w-e complet. Une bonne excuse pour que l'Homme me laisse partir seule.

J'avais des amis sur Marseille. Je me suis donc dit que j'allais faire d'une pierre 2 coups: rendre visite à mes potes et passer au moins une nuit de folies secrètes avec Seb.

Je me suis débrouillée pour trouver un hôtel en plein centre de Marseille.

J'ai eu du bol, justement un hôtel 3 étoiles faisait des promos pour 3 jours et 2 nuits sur le net.

J'ai sauté sur l'occasion.

J'en ai parlé à l'Homme après avoir réservé mon séjour.

Je sais c'est moche.

Mais l'envie qui me poussait vers Seb était tellement puissante que je crois que même si l'Homme avait réfusé j'y serais allée sans sa bénédiction.

Il n'était pas enchanté et je me suis bien gardée de lui dire que ma motivation principale pour ce w-e était un beau jeune homme.

Il a tout de même fini par accepter.

Seb et moi étions ravis et excités.

J'arriverais un vendredi après-midi et repartirais le dimanche.

Seb ne pouvait venir me voir que le vendredi soir.

Oui, je sais... tout ça pour une simple nuit.

Mais d'un autre côté, je me suis dit que j'allais aussi profiter de mes amis sur place la journée et le 2ème soir donc ça ne me dérangeait pas plus que ça.

L'hôtel était superbe.

J'étais à 1 mn du Vieux-Port.

J'ai profité du début d'après-midi pour me reposer, puis je suis allée faire du shopping et j'ai trainé dans Marseille, ville que j'adore depuis toujours.

Le soir j'ai passé quelques coups de fil pour voir mes amis le lendemain, puis j'ai téléphoné à Seb.

L'hôtel était proche de chez lui.

Il serait là pour 21h....

Le lendemain de notre soirée avec M, les textos ont commencé.

Enfin je dévrais dire plus "sextos" que "textos".

On a jamais réussi à tenir une conversation de plus de 4 phrases sans parler de cul.

ça partait en live à chaque fois.

Sans exception.

A force de se chauffer et de se donner à la masturbation par téléphone interposé, ça nous a forcément frustré.

Les photos coquines qu'on s'envoyait en plus des textes pornos fantasmés n'ont pas arrangé la chose.

J'avais envie de le revoir pour une partie de baise endiablée, juste lui et moi mais dans mon for intérieur je savais que ce serait trahir l'Homme.

En même temps l'interdit c'est excitant... trop même.

Et la passion a fini par l'emporter sur la raison et j'ai proposé un rendez-vous secret à M.

Il a bien évidemment accepté tout de suite. Il voulait me montrer qu'il était capable de bien mieux que sa prestation à la maison sous les yeux de l'Homme.

Il avait pas mal de fantasmes dont il m'avait fait part. Il savait que j'étais capable de les réaliser avec lui.

On s'est donné rendez-vous un matin dans un parking de ma ville, un peu à l'écart.

J'avais dit à l'Homme que je passerais la matinée avec une amie et que je mangerais avec elle. Il me fallait bien une excuse.

Je suis partie de chez moi en jeans et pull mais j'avais pris soin de prendre avec moi un sac de sport où j'avais mis tout un tas de choses qui pourraient me servir. Tenue sexy, guépière et bas, foulard et mon gode préféré.J'étais très excitée à l'idée de retrouver M et je crois que mon string était déjà trempée avant même que je me retrouve seule avec lui.

Arrivée sur le parking, j'ai vite reconnu sa voiture. Il faut dire que vu l'heure matinale, il y avait peu de monde. Son coupé Mercedes aux vitres teintées ne passait pas inaperçu aussi. Pour le côté discret, on repassera. Mais grace aux vitres j'étais rassurée de savoir qu'on ne nous verrait pas. Quand je suis rentrée dans la voiture, il m'a embrassé fougueusement... le ton était donné.

Ensuite, nous sommes partis dans un hôtel un peu excentré. Le trajet était court et tant mieux car il m'intimidait toujours autant et on a pas trop discuté. Arrivés devant l'hôtel, le deal était simple. Je devais prendre une chambre et me préparer pendant que lui m'attendrait sagement dans la voiture jusqu'à ce que je l'appelle pour qu'il me rejoigne. Il m'a donné de l'argent pour la chambre (j'avais l'impression d'être une pute, ce qui rajouta de l'excitation à tout ça), je vais à l'accueil en précisant que je ne serais pas seule, puis je suis montée.

J'étais nerveuse et du coup j'ai mis un peu de temps pour me préparer en galérant un peu avec les clips de ma guépière.

Je me suis installée sur le lit et je lui ai donné le coup de fil de top départ.

Il est entré. Un peu nerveux lui aussi. Il s'est approché du lit assez timidement. Il m'a fait un compliment sur ma tenue qui lui faisait déjà de l'effet. Je me suis mise à genoux sur le lit. Mon visage à la hauteur de son torse.J'ai soulevé son t-shirt et j'ai commencé à le lécher partout. Chaque parcelle de son corps. Il me caressait les cheveux et en m'avançant un peu plus, j'ai senti que sa queue était déjà bien dure à travers son jeans. Il m'a attrappé par les cheveux pour me hisser jusqu'à sa bouche. Le contact de sa langue sur la mienne me faisait tellement d'effet que je sentais ma cyprine inonder mon string. Tout en l'embrassant, je lui retirais sa ceinture et les boutons de son jeans. Son caleçon était prêt à exploser tellement il bandait fort. je commençai à lui caresser sa queue à travers le caleçon, puis je lui lachai la bouche pour mordiller cette bite énorme que je voulais au plus vite au fond de ma gorge. Il s'est mis sur le lit, assis contre la tête de lit. Là je commençai une pipe endiablée. J'étais déchainée et je me lachai complètement. J'adorais le regarder droit dans les yeux pendant que je faisais mes va et vient. Lui aussi s'est laché. Il me tirait les cheveux et appuyait ma tête pour que je le suce encore plus profond. Sa queue butait contre le fond de ma gorge et je manquais de m'étouffer plusieurs fois, faisant monter ma salive qui lubrifiait sa bite dure.

Puis, je pris l'initiative d'attrapper le foulard que j'avais amené. Je lui demandai de me le mettre sur les yeux. Qu'il fasse ce qu'il voulait de moi. J'étais sur le dos à attendre, chaque effleurement me faisait monter encore plus le désir que j'éprouvais pour lui. Il m'écarta les cuisses violemment puis il introduisit sa langue dans ma chatte qui ruisselait. Ses coups de langue étaient savoureux, et je me retenais de jouir. Un supplice... tellement bon! Il s'arrêta longuement sur mon clito enflé et m'enfonça un doigt, puis deux, puis trois sous mes supplications. Je jouis si fort que tout l'hôtel à du m'entendre.

Puis il me retourna en levrette, m'appuyant de ses mains pour que je me cambre un maximum. Il me caressait le cul avec sa queue qui était tendue plus que jamais. Son gland caressait à présent mon petit trou, pour ensuite s'introduire d'un coup sec dans ma chatte ouverte de mon orgasme précédent. Sa bite était puissante. Je le suppliai de me traiter de "petite salope gouffre à bites". Il aimait tellement ça que plus il m'insultait, plus ses coups de reins étaient violents et si bons. Mes cris l'excitaient de plus belle et il me mit de grandes claques sur le cul. Du sexe... du vrai... de la bonne baise... comme je l'imaginais avec lui.

Je ne mis pas 2h à jouir une 2ème fois.

Puis, il me retourna, pris mes jambes et me les posa sur ses épaules. Une pénétration profonde qui me transperçait de douleur et de plaisir. Il me défonçait comme une chienne et j'en redemandais encore et encore....

Ensuite il me retira le bandeau. La vue de sa queue qui me démontait me rendit dingue. Je le poussais pour qu'il s'allonge et je remis sa bite pleine de ma mouille dans ma bouche. Je le suçais comme une vraie salope qui voulait sentir son jus dans sa bouche. J'enfonçais cette queue aussi fort que je le pouvais. Je voulais qu'elle m'explose en bouche... et ça n'a pas tardé. Les gliclées de son sperme chaud et épais étaient un pur délice. Je n'en laissai pas une goutte. Nos corps étaient brulants. 

Quelques heures de sexe pur, complice et torride.

Quelques heures pour assouvir nos pulsions, celles qui nous avaient animé dès le premier regard.