Qui n'a jamais eu l'envie, le fantasme de baiser dans un endroit complètement incongru?

Un endroit interdit.

Un lieu où la peur de se faire chopper en flagrant délit de pipe/ baise "clandestine" rajoute de l'excitation.

Perso, j'ai eu la chance de réaliser quelques uns de ces trips là.

Parfois par choix.

Quelques autres fois par hasard de la pulsion de l'instant.

Bien sûr, il y a eu les endroits que je qualifierais de presque "banals".

Comme à la plage, ou carrément dans l'eau, à la mer.

A la rivière, dans un recoin à demi caché.

Dans la forêt, sur une couverture (où je me souviens très bien de la tête d'un coureur du dimanche me captant à moitié à poil, avec le mec sur moi... j'ai bien ri en fait quand j'y repense).

La piscine. Chez la famille ou chez un pote, entendant les conversations entre 2 orgasmes.

Et puis, il y a aussi eu les endroits moins "conventionnels".

Les toilettes d'un bar. Une pipe vite fait. Essayant de faire gémir le plus possible mon partenaire (c'est moins marrant si on ne fait aucun bruit) et où tu te fais déranger toutes les 3 mn par un "toc-toc" insistant à la porte genre "Mais putain, vous foutez quoi là-dedans? Y en a qui ont envie de pisser quoi!".

En bord d'un route passante sur le capot d'une bagnole (oui sinon ça a moins d'intérêt), en rentrant de boîte avec un mec que tu as pécho le soir même, où à tout moment tu as peur qu'une voiture s'arrête et que ce soit les flics (Dieu merci, ce soir, on a juste eu droit à quelques coups de klaxons).

Sur le rebord d'une fenêtre, les volets semi clos, en rez-de-chaussée, où entre 2 cris de plaisir tu entends les discussions des passants.

Dans le lit conjugual d'un homme marié qui ramasse chacun de tes cheveux après dans tout l'appartement, et qui se dresse à chaque petits bruits qu'il entend dans le couloir de son immeuble.

Dans la buanderie d'un resto, où tu te fais attrapper vite fait entre le congélateur et la palette de canettes de Coca.

Sur le plan de travail du même resto (ok, vous avez capté que le mec bossait dans un resto), où tu sais qu'une heure après là où tu as posé ton cul, on coupera les tomates pour les clients du service de midi.

Dans les vestiaires d'une boîte, j'en ai déjà parlé là.

Dans les cabines d'essayage d'un magasin de fringues....

Comme vous l'aurez compris, j'ai testé pas mal de trucs.

Mais il me reste quand même quelques "défis".

Je ne dirais pas non au train, au ciné ou encore dans un ascenseur ou un parking souterrain.

Mmmmmmm....

Et vous? Quels ont été vos pires lieux insolites? (curiosité et puis ça peut me donner d'autres idées)

Enjoy! ;)

Et bon dimanche à tous!

Quand un vrai voyeur rencontre une exhbitionniste, ça ne peut que faire des étincelles.

Le hasard de la blogosphère a voulu que nos chemins se croisent.

Ok, un chemin virtuel, soit.

Mais un chemin quand même.

ça a commencé tout bêtement par des mails.

Un mail en particulier en fait.

Je lui ai demandé quelques conseils sur un truc perso.

Et la réponse de ma part s'est terminée par un "innocent": "Je te dois combien? ".

Une petite boutade simple qui a dévié dès le mail suivant.

"Une photo de toi en bas?"

J'avais affaire à un mec qui aimait les bas (je le savais déjà) et qui ne s'est pas privé d'agripper la perche que je lui avais tendu.

Pour le plus grand plaisir de l'exhib que je suis.

Je lui ai fait parvenir la photo rapidement.

Apparemment ça l'a un peu étonné que je joue le jeu.

Voilà, tout a débuter comme ça.

Connement.

Parce que j'aime bien les défis et tout autant surprendre.

Puis les mails se sont faits plus nombreux.

Certes on faisait connaissance, mais la plupart des mails étaient orientés "cul".

J'ai fini par lui avouer notre penchant pour le libertinage avec l'Homme.

Sa curiosité sur ce concept si éloigné de Lui était très forte.

Il m'a posé tout un tas de questions.

Certaines toutes bêtes, d'autres plus pertinentes.

ça l'intéressait vraiment.

D'ailleurs j'adorais ses mails plein de questionnements sur le sujet.

Moi de mon côté, je cherchais à en savoir plus sur son penchant sur les bas, sur ses autres côtés lubriques.

J'ai vite compris que Monsieur était un voyeur fétichiste du bas.

Il a vite capté mon exhibitionnisme.

Puis il y a eu les demandes particulières de photos tout aussi particulières.

Des poses spéciales où il pourrait assouvir ses fantasmes de bas.

Là aussi je me suis prise au jeu.

Mes moments de repos étaient ponctués de séances photos plus ou moins chaudes.

J'adorais me prendre en photos en sachant que derrière son écran il banderait pour moi.

Et qu'il se branlerait certainement en matant les clichés pris juste pour lui.

ça m'excitait de faire ça. Vraiment.

Faire monter la pression entre les mots et les photos, c'était vraiment chaud bouillant des fois.

La conséquence première de tout ça c'était ma libido boostée à bloc.

Avoir envie de baiser la moitié de la journée.

Se réveiller trempée en pleine nuit à cause d'un rêve causé par nos conversations.

Fantasmer même au boulot en repensant à nos échanges.

Et où ça en est au moment même où j'écris ce post?

La relation virtuelle continue.

Et avec elle ce récit qui aura forcément une suite alléchante.